Le Géorépertoire
Le géorépertoire des données hydro-socio-économique sur la ZABR
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Très prochainement, vous pourrez
retrouver la maquette du géorépertoire sur notre site. |
Responsables scientifiques :
Didier GRAILLOT, Ecole des Mines
de Saint Etienne : graillot@emse.fr
Jean-François PERRIN, Cemagref Lyon : jean-françois.perrin@cemagref.fr
Problématique
La ZABR souhaite se doter d'un dispositif expérimental de qualité,
dans une perspective d'Observatoire de recherche, et se donne comme exigence
de produire des données critiquées (auxquelles s'attache une incertitude
de la mesure), qu'il s'agisse de grandeurs physiques et statistiques (domaine
de validité, erreurs relatives, dérives instrumentales) ou de
données biologiques et humaines (indicateurs de tendance, comportements
à la marge, expression de potentialités en recherche prospective).
Elle s'appuie en outre sur les réseaux existants, gérés
par des services publics ou parapublics, en proposant en partenariat de compléter
ces dispositifs généralement installés sur les axes et
sous-bassins principaux, par des suivis rapprochés des hydrosystèmes.
Il s'agit à terme de réaliser un géorépertoire des
données relatives aux différents sites de la ZABR.
Ce géorépertoire contiendra des informations sur les données
concernant l’hydrosystème, mais aussi sur des données de
nature socio-économique liées à l’usage de la ressource
en eau. Il doit permettre de répondre à des questions du type
: de quel type de données disposons-nous à tel ou tel endroit,
à quelle échelle, quelle en est la qualité, quellles sont
les conditions d’accessibilité ?
Les données issues des partenaires scientifiques et institutionnels de
la ZABR sont de nature, de qualité, et d'accessibilité très
diverses, il s'agit :
- de données produites par les services publics
et parapublics (images satellites, photographies aériennes, séries
pluviométriques, débits, MNT, couverture spatiale, résultats
d’enquête).
- de données brutes produites lors du suivi et des travaux
de recherche, elles sont abondantes et diverses (quantité, structure,
géoréférencement) :
- d'informations quantitatives issues des suivis métrologiques
engagés (débits, matières en suspension, concentration
de polluants, hauteurs d’eau et vitesses, abondance et localisation
spatiale d’espèces ou de populations, résultat des enquêtes…),
- d'images (photographies aériennes, photographies anciennes,
documents vidéo, etc.),
- de documents audio pour les interviews non dirigées.
- Plus rarement, de produits de synthèse issues
de l’analyse et de la fusion des données produites par les services
publics et parapublics et de données brutes issues du suivi (graphiques,
modèles, textes, couches multiples issues des SIG…).
Programme de travail
1ère année (2002 – 2003)
il s’agit de :
- recenser, caractériser les données disponibles
et qui seront acquises dans le cadre de la ZABR : connaître les producteurs
de données, leurs instruments, les données disponibles, leur
format, les conditions d'accès à ces données, les contraintes
d’actualisation, les outils de mise à disposition, etc..
- définir une structure de données commune et
compatible avec un mode d’accès distribué (bases de données
distribuées ou reparties si elles sont dissociées et en réseau)
ou partagé (accès simultanés au système de base
de données liés à la consultation de plusieurs utilisateurs
en même temps (architecture client/serveur)) ;
- définir l'outil informatique nécessaire à
la structuration de ces données et à définir les modalités
et protocoles d’accès distribué: A priori la solution
consistant à mettre en place un « concentrateur » de données
serait écartée afin de préserver les prérogatives
actuelles en matière d’acquisition et d’exploitation de
données. La mise au point d'un logiciel interface permettant l'identification
et l'extraction simultanée de données de formats différents
à partir de bases propres aux unités de recherche et aux partenaires
éventuellement associés sera privilégiée. L'étude
réalisée au cours de la première année devra permettre
de choisir définitivement le mode de diffusion et de partage des données
;
- définir des procédures permettant d’assurer
la « traçabilité » d’utilisation des données.
En effet, le suivi des historiques de requêtes, l'analyse des fréquences
d'utilisation du système de données sont très utiles
pour les mises à jour. Par ailleurs enregistrer si les données
ont été utilisées pour de la modélisation, du
suivi de qualité, des projets d'aménagement, etc., constitue
une information qui (si elle n'est pas confidentielle) peut être utile
pour l'ensemble des partenaires de la ZABR.